Le rapport de Aqua Ingénium

Je vous invite à lire le rapport d’Aqua Ingénium. C’est ce qui m’a propulsé dans ce projet.

Laissons de côté le prix des traverses pour porter notre attention sur un autre aspect aussi important: le rehaussement minimum indiqué pour chacune des alternatives. On parle ici d’un mètre au minimum et même plus (combien de plus?), sans aucune explication des bases de cette estimation. Il n’y est fait aucune mention des conséquences d’un rehaussement de la route sur l’écoulement de l’eau lors des courtes mais intenses périodes de crues. Si on rehausse la route et le pont, l’eau passera mieux en dessous, mais lors des crues il y en a probablement trop pour le ruisseau, même s’il n’y avait aucun pont. L’eau qui traverse la route devra contourner ce nouveau barrage et traverser plus loin de chaque côté. Tout ceci mérite une étude approfondie pour bien comprendre les conséquences de ces changements. De toute façon, plus le pont sera mince, moins il rehaussera la route.

Au moment où j’écris ces lignes, le sujet reste ouvert. Quelle conception de pont sera le plus mince tout en étant à un coût acceptable? Le dessous du pont doit être à quelle hauteur au-dessus de quel niveau d’eau? Selon quelle(s) norme(s)? Il y a des pratiques et des recommandations provenant de divers ministères, mais ce ne sont pas des obligations formelles. Comment doit-on tenir compte des crues annuelles? Cher lecteur, si vous avez des réponses inébranlables à ces questions, je veux parler avec vous. Si vous connaissez quelqu’un qui aurait ces réponses, alors dirigez-moi vers lui.

Un autre point d’importance majeure est le temps estimé de réalisation de l’ouvrage. Le rapport parle de 5 à 15 jours ouvrables. C’est énorme si c’est vrai. Je n’y crois pas. Toutes mes démarches m’ont convaincu que nous pouvons, par un choix judicieux de conception du pont et de méthode d’implantation alliées à une planification minutieuse, réduire ce temps à 1 ou 2 jours, ou, du moins, 1 ou 2 jours sans traverse du cours d’eau. On pourra toujours ajuster la route de chaque côté ou faire d’autres travaux mineurs par la suite. Je vous expliquerai dans un autre article comment j’anticipe la vie durant ces deux jours.

Je vous invite à commenter ci-bas cet article ou, si vous le préférez, à m’écrire ou me téléphoner.

1 commentaire

  1. Bonjour Alain !
    En trente ans de vie aux Trois Lacs, j’ai vu l’eau passer par dessus le pont au-moins 3-4 fois par année, surtout l’été. L’eau ne déborde jamais vers l’entée du 106 des Monts parce qu’elle frappe la butte en bord de ruisseau vis à vis cette propriété. L’eau déborde davantage vers l’est en frappant le tablier du pont. Puisqu’on ne peut pas élargir le ruisseau, il faudrait tout simplement en rectifier l’alignement au niveau de la butte, tout juste en amont du pont, là où se trouve actuellement le cable d’attache. Un ingénieur hydrologue pourra alors nous préciser le niveau de rehaussement nécessaire du pont mais çà ne sera probablement pas au-dessus d’un mètre. Lors de grandes crues, il est rare d’ailleurs que le niveau de l’eau monte plus que cela à l’entrée du pont de monsieur Bureau situé 50 mètres plus en amont. Ce type d’observation qualitative pourrait aussi être validée par monsieur Bureau lui-même ou par le personnel d’entretien estival du chemin, soit messieurs Binet et Albert ou Laberge. Il y a cependant un inconnu: comment se comportera l’important ruisseau qui se déverse tout juste au nord du pont, ruisseau en provenance du domaine Sofia, lieu d’un déboisement significatif récent.

Les commentaires sont fermés.