Le 14 août je recevais l’Étude de caractérisation écologique, un travail commandé deux mois plus tôt, le 16 juin. Ce temps écoulé est tout à fait normal, car les biologistes doivent attendre au mois de juillet pour faire leurs visites sur le terrain alors que certaines plantes sont visibles. Commander plus tôt n’aurait pas accéléré le travail. Si j’avais commandé plus tard, je courrais le risque de ne pas avoir de disponibilités de la part des biologistes, reportant le travail à l’an prochain.
Pour demander le certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement, j’ai besoin de deux documents principaux: les plans et devis et cette étude. Nous avons donc en main un des éléments essentiels.
L’étude contient une foule de détails et de recommandations. Puisque je la regarde du point de vue pratique de la réalisation d’un ouvrage, je retiens quelques points.
La machinerie devra demeurer sur le chemin des Monts en tout temps. Pour éviter l’introduction de plantes exotiques envahissantes lors des travaux, la machinerie devra être nettoyée avant d’arriver sur le site et il faudra éviter de laisser des sols nus.
Nous devrons réduire au maximum l’apport de sédiments dans les cours d’eau. Les travaux devront se faire en période d’étiage.
L’étude a mis en lumière la présence d’une colonie de roseau commun, une espèce exotique envahissante, sur le lac no 1. Ceci ne concerne pas le projet de réfection du pont, mais devient un sujet de préoccupation pour l’Association des propriétaires des Trois lacs de Stoneham.
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